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Le blog de James Ballyhoo

Mes rééditions

Ici, les livres que j'ai refaits.

Il s'agit d'ouvrages tombés dans le domaine public que j'ai reconstitués et restaurés à l'identique. Dans certains cas, j'ai complété l'iconographie et ajouté des notes ou développé certains chapitres. Tous ces livres sont libres de droits.

 

Saint Jean-Baptiste de La Salle
Fondateur de l'Institut des Frères des Écoles Chrétiennes
d'après l'œuvre de Jean Guibert : Vie et Vertus de S. Jean-Baptiste de la Salle
 
En même temps que la vie de Saint Jean-Baptiste de la Salle, cet ouvrage nous fait découvrir ce qu'était l'école primaire au XVIIe siècle.
Saint Jean-Baptiste de La Salle (Reims 30 avril 1651 - Manoir Saint-Yon, faubourgs de Rouen, 7 avril 1719) est un ecclésiastique français et un innovateur dans le domaine de la pédagogie, qui a consacré sa vie à éduquer les enfants pauvres. Fondateur de l'Institut des Frères des Ecoles chrétiennes, Saint Jean-Baptiste de la Salle a posé les fondements de ce qui devait devenir l'École Normale, en même temps que ses écoles gratuites, à une époque où l'instruction publique n'était pas une priorité de l’État.
Son père le destine à une carrière juridique, mais Jean-Baptiste se sent la vocation religieuse. Tonsuré à 11 ans, il se destine à la prêtrise. Formé à la Sorbonne et au séminaire Saint-Sulpice, dont la spiritualité le marque profondément, il devient dès le 7 janvier 1667 chanoine à Reims, étudie la théologie à Paris à partir de 1670 et est ordonné prêtre le 9 avril 1678. Enfin, en 1680, il est reçu docteur en théologie.
Il aurait pu se contenter d'une vie de piété facile et agréable. Vous verrez qu'il a choisi un autre chemin, semé de bien des embûches... L'Église s'oppose à la création des frères des Écoles chrétiennes, mais Jean-Baptiste de la Salle insiste et va jusqu'au bout de son projet.
     
Au XVIIe siècle, Jean-Baptiste de La Salle et ses premiers disciples n'ont pas ouvert un seul type d'école. Ils ont su répondre, d'une manière adaptée, aux diverses demandes. Ils ont créé :
     • des écoles primaires, gratuites, organisées par classe, adaptées aux enfants : Jean-Baptiste de la Salle recommande l'apprentissage de la lecture dans la langue maternelle. Jusque-là, on apprenait d'abord à lire en latin. Chez les frères, l'enseignement est simultané, les élèves sont groupés par niveau. Auparavant le maître, l'Écolâtre, s'occupait individuellement des enfants. Pendant ce temps, les autres restaient inactifs ;
     • des Écoles Normales. Jean-Baptiste de La Salle eut pour souci constant d'assurer une sérieuse formation des maîtres, une formation tout à la fois chrétienne et pédagogique, il inaugura un premier Séminaire (ou École Normale) de Maîtres pour la campagne, à Reims, en 1684 ; un second en 1685, et un troisième, à Paris, en 1699, ce qui lui valut le titre d'« Instituteur des Instituteurs ». Avant lui, les écoles étaient sans organisation et sans lien entre elles. Le recrutement et la formation des maîtres n'offraient que de médiocres garanties. Il conçut un vaste plan d'organisation scolaire et créa les organes propres à le réaliser.
     • des cours d'adultes qui permettent à l'ouvrier, à l'apprenti, après sa journée de travail, de perfectionner sa culture intellectuelle, en vue d'élever sa situation, ou tout au moins de l'améliorer. Ainsi des écoles dominicales sont-elles créées, à Paris en 1698 et 1703. Ces cours d'adultes seront réorganisés par les Frères en 1830.
     • des classes de formation professionnelle (préparant à un métier) pour les fils de bourgeois commerçants, où le sens pratique est développé. Les élèves travaillent sur des contrats, des imprimés et autres documents dont ils sauront se servir plus tard. La première école professionnelle est établie à Paris, sur la paroisse Saint-Sulpice, en 1699, une seconde est créée à Saint-Yon en 1705.
     • des « pensions de force » pour la rééducation des enfants difficiles et des jeunes délinquants.
     
Il a été inhumé à Saint-Sever. En 1734 son corps fut ramené à Saint-Yon dans la chapelle de son pensionnat, puis en 1835 dans celle de l'École normale de Rouen. Ses restes furent ensuite placés, en 1888, dans la chapelle du Pensionnat Jean-Baptiste-de-La-Salle, toujours à Rouen. Cependant, à la suite des querelles religieuses du début du XXe siècle, les restes furent déplacés en Belgique puis à Rome, ou ils sont toujours conservés par la Maison-Mère de l'Institut des Frères des Écoles Chrétiennes.
     
Son procès de béatification commença en 1835 et, le 8 mai 1840, il fut déclaré Vénérable. Il a été proclamé bienheureux le 19 février 1888 et canonisé le 24 mai 1900 par Léon XIII. Sa fête est fixée au 7 avril. En 1937 ses reliques ont été transférées à Rome. Le 15 mai 1950, le pape Pie XII fit de lui le patron des enseignants.
 

Histoire de Satan
D'après l'œuvre de l'Abbé Auguste François Lecanu

L’histoire de Satan que nous proposons ici a été écrite par l’Abbé Auguste François Lacanu en 1861.
Ce livre a été interdit, puis détruit la même année.
L’abbé Lecanu était docteur en théologie du Clergé de Paris, membre de la Société des Antiquaires de Normandie et de plusieurs Sociétés savantes.
Après une relecture des Écritures par laquelle il démontre l’existence de Satan, il traite de la Magie, des Possessions, de l’Illuminisme, du Magnétisme, des Esprits frappeurs, des Spirites, et de toutes les formes d’Associations dont la paternité était attribuée à Satan par l’Église au XIXe siècle.
Inutile de dire que l’esprit partisan ne lui manque pas et lui fait tenir des propos contestables qui lui vaudraient d’ailleurs quelques soucis de nos jours.
En fin de volume, on trouve des notes polémistes, en particulier à l’adresse de Louis Figuier, l’auteur de l’Histoire du merveilleux dans les temps modernes. Ce dernier s’attache en effet à démontrer que la recherche de la vérité sur certaines croyances ou actions attribuées aux esprits, bons ou mauvais, déboucherait souvent sur la révélation d’une forme de charlatanisme ou de manipulation de personnes trop crédules.
L’ouvrage de l’Abbé Lecanu a tout de même la grande qualité de nous faire découvrir, ou redécouvrir certains faits historiques d’un grand intérêt pour qui s’intéresse à l’extraordinaire.

 


Les Yézidis
D'après l'œuvre de Joachim Menant

 

Les Yézidis n’ont cessé d’intéresser les historiens des religions. Leur singularité, et surtout leur appellation « Adorateurs du Diable », a fait couler beaucoup d’encre.
Ils sont les descendants d’un soufi orthodoxe musulman, Sheikh Ali, né vers 1075, qui a fondé une communauté mystique en milieu kurde. Cette secte s’écarta des devoirs des musulmans pour concentrer son activité autour des tombeaux des « saints » de la communauté.
Les Yézidis vénèrent un dieu unique, infiniment bon, mais ils s’adressent de préférence à ses anges, parmi lesquels Mélek-Taus. Le principal des anges du culte yézidi a été identifié à Satan.
Dès l’instant que Satan avait refusé de se prosterner devant Adam, c’est qu’il ne voulait rendre un tel hommage qu’à Dieu seul et, dès lors, loin de le maudire, les mystiques le proposaient à l’admiration des fidèles.
 

Paris de siècle en siècle - Le cœur de Paris
D'après l'œuvre d'Albert Robida

Albert Robida voit le jour le 14 mai 1848 à Compiègne, sous-préfecture de l'Oise proche de Paris, mais peu concernée par la révolution qui secoue la capitale. Ville historique attachée à son passé, elle s'abrite derrière le souvenir de ses vieilles pierres et des hauts faits qui s'y sont déroulés. C'est dans cette ambiance distante du présent que se développe l'imagination du futur artiste. À l'âge de dix-sept ans, il débute dans une étude notariale, mais très vite, ses dessins de jeune amateur sont remarqués par le caricaturiste Cham. Grâce à un subterfuge, et nanti d'une recommandation d'Alexandre Dumas,
il obtient de ses parents l'autorisation de partir pour Paris où son premier dessin paraîtra le 24 novembre 1866 dans Le Journal amusant.
Le dessinateur de Presse
Malgré une très forte myopie, le jeune Robida manifeste un don d'observation et une mémoire visuelle exceptionnels. Fasciné par le pittoresque, toujours à la recherche du détail piquant et de la drôlerie il excelle à représenter les scènes de son époque où se mêlent élégance et humour. L'essor de
la presse lui fournit l'occasion de collaborer à plusieurs publications, notamment au Journal amusant et à La Parodie où il travaille avec Gill, le Paris Comique, et le Polichinelle où il publie ses premiers dessins d'anticipation sur le thème de la guerre future, extraits d'un album resté inédit, La Guerre
au XXe siècle.
À partir de 1871, c'est dans La Vie Parisienne qu'il trouve véritablement son style en inventant des histoires pleines de fantaisie qu'il signe "Ralph" ou "Roby". En 1880, avec l'éditeur de La Librairie illustrée, Georges Decaux qui jouera un rôle important tout au long de sa carrière, il fonde La Caricature, hebdomadaire à la pointe de l'actualité.
De 1880 à 1892, Albert Robida qui travaille à un rythme hallucinant, réussit le tour de force d'en être à la fois le rédacteur en chef et le principal dessinateur tout en menant en parallèle d'autres collaborations et en publiant ses nombreux ouvrages. Son oeuvre de dessinateur de presse est considérable ses dessins ont paru dans plus de soixante-dix périodiques parmi lesquels Le Journal des Voyages, Le Monde Comique, Le Figaro, Le Petit Français illustré, La Nature, et L'Almanach Vermot de 1900 à 1921.
Exemple de page :
Lien de téléchargement (PDF avec illustrations en couleur) : https://drive.google.com/open?id=0B_sw9d1ro0TDcHJRSGJoSnVtTUU
Lien d'achat livre imprimé illustrations en Noir et Blanc : http://www.thebookedition.com/fr/le-coeur-de-paris-p-38968.html?search_query=Robida&results=1

 


Histoire de la Bastille - Trois tomes
D'après l'œuvre d'Auguste Maquet

Tome 1 :
Ce premier tome de l'Histoire de la Bastille s'ouvre sur la construction de la Bastille par Hugues Aubriot, en 1374, à la demande de Charles V, pour renforcer la défense de Paris à la porte Saint-Antoine.
Ce tome se termine sous le règne Charles IX (1575).
Tome 2 :
Ce second tome de l'Histoire de la Bastille nous emmène au temps d'Henri III et se termine sous la Fronde (1648).
Nous croiserons, entre autres, Bussy d'Amboise, le duc de Guise et le maréchal Gontaut-Biron durant la Ligue (1576).
Tome 3 :
Avec troisième et dernier tome de l'Histoire de la Bastille nous suivrons l'histoire de cette prison d'État sous Louis XIV et jusqu'au 14 juillet 1789.
Nous croiserons des détenus célèbres, Nicolas Foucquet, le Masque de fer, Cagliostro et fameux Latude, un des rares évadés de la Bastille.
Après la prise de la Bastille, nous avons rédigé un petit article sur sa démolition et sur l'érection de l'actuel monument, la Colonne de Juillet.
Cette Histoire de la Bastille est certes romancée, mais basée sur des faits historiquement établis.
La section Notes complémentaires a été rédigée pour compléter l'information sur certains personnages ou sur certains faits. Elle est le résultat de recherches dans les nombreux ouvrages traitant non seulement de la Bastille, mais également de certains points particuliers abordés dans l'œuvre d'Auguste Maquet, mais non développés par lui.
Nous avons également ajouté quelques illustrations à celles figurant dans les éditions originales de 1868 et de 1890, ainsi que des annexes pour compléter l'information historique sur certains points.
L'auteur :
Auguste Maquet, né à Paris le 13 septembre 1813 et mort à Sainte-Mesme le 8 janvier 1888, est un romancier et dramaturge français, connu surtout pour sa collaboration avec Alexandre Dumas.
Aîné de huit enfants, Maquet naquit à Paris, rue Quincampoix, dans une famille aisée. De 1821 à 1830, il fut un brillant élève du lycée Charlemagne, où il eut pour condisciple Théophile Gautier et Gérard de Nerval et devint en 1831, à dix-huit ans, un professeur suppléant d'histoire très remarqué au lycée Charlemagne. Docteur ès lettres, il se destinait à l'enseignement, mais il fut recalé à l'agrégation de lettres en 1832, puis il abandonna l'Université vers 1835 pour se lancer dans une carrière littéraire.
« Je vais demander à la littérature ce que l'Université me refuse : gloire et profit. »
Il se dirigea vers la littérature indépendante, il publia quelques poésies fort appréciées, quelques nouvelles écrites dans les journaux qui le mirent en rapport avec les jeunes écrivains de cette féconde époque.
Fort lié avec Théophile Gautier, il fit partie des Bousingos, le groupe des Romantiques de la seconde génération, sous le nom d' "Augustus Mac-Keat", et composa quelques essais avec Gérard de Nerval. C'est par ce dernier qu'il fit la connaissance d'Alexandre Dumas en décembre 1838. Il lui remit Le Bonhomme Buvat, nouvelle sur la conspiration de Cellamare que La Revue des Deux Mondes avait refusée et qui donna Le Chevalier d'Harmental. Alors commença cette collaboration fameuse qui dura jusqu'en 1851 et mit en quelques années Auguste Maquet sur le chemin de la renommée.
Entraîné dans le désastre financier de son collaborateur, Auguste Maquet attaqua Dumas en justice d'abord pour impayé, et ensuite pour récupérer ses droits d'auteur sur les œuvres qu'il avait écrites en collaboration avec Dumas. Il s'en expliqua lors des audiences du 20 et 21 janvier 1858 devant le tribunal civil de la Seine. Il fut considéré comme un simple créancier et, moyennant la somme de 145 200 francs payables en onze ans, il perdit le fruit d'un travail inouï en renonçant à mettre son nom à côté de celui d'Alexandre Dumas sur tous les livres qu'ils avaient écrits ensemble.
Auguste Maquet fut pendant plus de douze années président de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques.
Officier de la Légion d'honneur depuis 1861, il mourut le 8 janvier 1888 dans son château de Sainte-Mesme, gagné, comme il le disait gaiement, avec sa seule plume. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Une rue du 16e arrondissement de Paris, entre le boulevard Murat et le boulevard Exelmans, lui rend hommage.
Les co-auteurs :
Jules Édouard Alboise du Pujol, auteur de plusieurs ouvrages sur les prisons, notamment de Les prisons de l'Europe.
Auguste Jean F. Arnould, était également en collaborateur d'Alexandre Dumas, avec lequel il a écrit notamment L'homme au masque de fer.
Exemples de pages :
Lien d'achat livre papier : 
Tome 3 : http://www.thebookedition.com/fr/histoire-de-la-bastille-tome-3-p-68514.html?search_query=Histoire+de+la+Bastille&results=3


Les rues de Paris
D'après l'œuvre de Louis Lurine

Les rues de Paris Paris ancien et moderne, Origines histoire, monuments, costumes, mœurs, chroniques et traditions. Deux tomes.
Ouvrage rédigé par l'élite de la littérature contemporaine sous la direction de Louis Lurine et illustré de 300 dessins exécutés par les artistes les plus distingués.
Édition originale : Paris, Kugelmann, 1844. 
Textes de Lurine (4), Eugène Briffault, Amédée Achard (2), Jules Janin, Taxile Delort, Étienne Arago (2), Roger de Beauvoir, Eugène Guinot, Touchard-Lafosse (2), Albéric Second, Paul-L. Jacob bibliophile, Émile Marco de Saint-Hilaire, Carle Henriès, Louis Huart, Élie Berthet, Harry Hœrthel, Mary-Aicard (2), Mary-Lafon, Louis Berger, Lottin de Laval, P. Christian, Théodore Burette, Albert Cler, Rouget (2) ; Arsène Houssaye, Du Casse, Le Roux de Lincy (2), Hippolyte Lucas, Ch. Calemard de Lafayette, Larochefoucauld (Duc de Doudeauville), Franz Lienarht, Guénot-Lecointe (2), Maurice Alhoye, James Rousseau, Me Élisa Latour de Warrens, Frédéric de Courcy, Paul Lagarde, Edm. Texier d’Arnoult, G. Botté de Cony, Ad. de Balathier, Max de Revel, Francis Guilhardet, Alphonse Brot, Marquis de Montereau. 21 & 22 gravures hors texte, illustrations par Édouard de Beaumont, Célestin Nanteuil, Jules David, etc.
Biographie de Louis Lurine :
Louis Lurine, né à Burgos (Castille-et-Leon) en 1810 et mort à Paris le 30 novembre 1860, est un homme de lettres, à la fois journaliste, auteur dramatique, romancier et historien français.
Élevé à Paris et à Bordeaux, il commencé très tôt à écrire. Il collabora à quelques vaudevilles et fut attaché à plusieurs journaux de province. De retour à Paris en 1840, il contribua des feuilletons et des nouvelles au Courrier français, au National et au Siècle.
Pendant plusieurs années, il travailla à des ouvrages de librairie sur l’histoire de Paris tout en poursuivant sa carrière théâtrale. Il devint rédacteur en chef du journal politique La Séance en 1848 et du journal théâtral La Comédie en 1853. Il fut également président de la Société des gens de lettres.
Exemple de page : 
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Confidences d'un prestidigitateur
Une vie d'artiste - Robert-Houdin
 
Deux Tomes
Jean-Eugène Robert-Houdin est le plus célèbre illusionniste français du XIXe siècle, le « rénovateur de l'art magique ».
Né Jean-Eugène Robert à Blois, il allie plus tard à son patronyme le nom de sa femme, Cécile Églantine Houdin, pour ne pas brusquer sa famille. Il deviendra Robert-Houdin.
Après des études au collège d'Orléans, il se rend à Paris où il étudie l'horlogerie, l'électricité et la construction d'automates. Il dépose plusieurs brevets d'invention. Il est le premier à perfectionner l'ampoule électrique à incandescence. Ses ampoules sont en exposition permanente au musée de la Magie à Blois. Il répare entre autres le Componium, ancêtre des robots musicaux. Ce travail lui apporte une notoriété certaine et, devenu horloger reconnu, il travaille pour la Maison Destouche. Il dépose en 1837 son premier brevet : un « réveil briquet ». Puis il crée des pendules mystérieuses dont le mécanisme est invisible et enfin ses propres automates.
Son « écrivain dessinateur », clou de l'Exposition de 1844, est acheté par le célèbre Barnum et lui ouvre les portes du marchand Alphonse Giroux pour qui il fabrique différents automates.
Il découvre l'illusionnisme dans le recueil d'un bonimenteur dénonçant le charlatanisme, le docteur Carlosbach, la science de l'escamotage, ancêtre de la prestidigitation. Remarié après la mort de sa première femme, il entame sa carrière de prestidigitateur.
Un collectionneur, le comte de l'Escalopier, devenu son ami, lui avance la somme nécessaire pour ouvrir un théâtre de magie à Paris. Le 3 juillet 1845 a lieu la première des « Soirées fantastiques de Robert-Houdin », rue de Valois, au Palais-Royal. C'est le succès immédiat. Il y présente des automates magiques comme L'Oranger Merveilleux, Le Pâtissier du Palais-Royal, ou Le Voltigeur au Trapèze et des expériences inédites comme La Bouteille inépuisable ou La Suspension éthéréenne dont la conception et l'exécution envoient aux oubliettes le répertoire désormais désuet de ses prédécesseurs.
En quelques années Robert-Houdin fait fortune. Il laisse son théâtre, qui entre-temps s'est installé boulevard des Italiens, à son beau-frère Hamilton. Robert-Houdin retourne vivre à Saint-Gervais-la-Forêt près de Blois dans une propriété, « Le Prieuré », dont il truque le jardin grâce à des commandes électromécaniques et des appareils qu'il a inventés pour surprendre ses visiteurs.
En 1888, le théâtre est vendu par ses héritiers à Georges Méliès, lui-même illusionniste qui fonde l'Académie de prestidigitation en 1891. Georges Méliès suit ses traces en inventant les premiers trucages cinématographiques.
Robert-Houdin s'intéresse à tout ce qui touche aux sciences, il dépose de nombreux brevets. On lui doit les appareils permettant de mesurer les « touches » des escrimeurs, le taximètre, des appareils électromécaniques de contrôle à distance, certains instruments d'ophtalmologie.
Parallèlement, il publie ses mémoires et révèle ses procédés. Il publie aussi des articles pour La Grande Encyclopédie Larousse.
Éprouvé par le décès d'un de ses fils tué pendant la guerre de 1870, il s'éteint dans sa maison "Le Prieuré" à Saint-Gervais-la-Forêt en 1871.
Lien de téléchargement PDF (les deux tomes) : https://drive.google.com/open?id=0B_sw9d1ro0TDMFZXRktUMDlLLVU
Lien d'achat livre papier : 
 

Le Panthéon Égyptien

Collection des personnages mythologiques de l'Ancienne Égypte
Description avec illustrations couleur (de M. Dubois) des principaux dieux des Égyptiens.
Texte explicatif de Champollion le Jeune.
Format PDF imprimable, 78 Mo, 281 pages A4.

Histoire du Louvre

Voici donc un nouveau livre sur le Louvre ; nous ne saurions nous flatter qu’il fût le dernier. Il existe encore bien des incertitudes sur le château du moyen âge et de la Renaissance. L’incendie qui a détruit au XVIIIe siècle les archives de la Chambre des comptes nous a privé des documents essentiels pour la période qui s’étend du XIIe au XVIe siècle et ce que l’on pourra désormais trouver ne les remplacera pas. Les origines du grand dessein de Henri II demeurent fort obscures. Sauval écrivait (II, 18) : « Personne n’a pu encore savoir ni juger véritablement du dessein du Louvre et je n’en connais point qui ait vu les plans ni les élévations de Henri II qui l’a commencé, ni de Henri IV qui semble avoir voulu donner à cet édifice une majesté toute royale. » Nous possédons aujourd’hui les plans de Henri IV trouvés par M. Batiffol dans la collection Destailleur et datés par nous. Nous avons retrouvé les plans de 1546 dans le recueil du Louvre. Il nous manque encore le premier projet du Louvre quadruplé et le premier projet du Louvre réuni aux Tuileries. Nous souhaitons qu’un chercheur heureux les puisse un jour découvrir.
Nous espérons en tout cas que notre travail ne sera pas tout à fait inutile, s’il peut apprendre à mieux admirer un effort sept fois centenaire et à mieux goûter toutes les beautés d’un palais aussi vaste qu’une ville et dont les murs semblent nous renvoyer tous les échos de notre histoire.
LOUIS HAUTECŒUR
Conservateur-Adjoint des Musées Nationaux
Professeur à l’École des Beaux-Arts,
Directeur général des Beaux-Arts de l’Égypte
 
Format PDF imprimable, 103 Mo, 168 pages A4, nombreuses illustrations.

Histoire de Louvois (2 premiers tomes)

L’histoire de Louvois fait intimement partie de l’histoire politique et militaire du règne de Louis XIV, pendant les trente premières années du règne, ou plutôt elle est cette histoire même. À défaut d’autre preuve, il suffirait d’attester la grande renommée de Louvois. Cependant on parle de Louvois beaucoup plus qu’on ne le connaît ; la place qui lui est faite dans les histoires générales du règne de Louis XIV est en réalité bien petite pour un si grand personnage ; et, comme elle n’a pas été faite à sa mesure, il n’y tient pas tout entier. Il est vrai que les histoires générales ont besoin de matériaux préparés à l’avance ; lorsque ces matériaux manquent ou lorsqu’ils sont défectueux, elles laissent voir, dans leur structure, des vides regrettables ou des remplissages plus fâcheux encore.
En fondant le Dépôt de la Guerre, après avoir fondé les Invalides, Louvois s’est créé des titres sérieux et durables à l’estime et à la reconnaissance publique. Par le Dépôt de la Guerre, il s’est livré lui-même et tout entier aux investigations des historiens ; sa vie officielle et privée est là, jour par jour, heure par heure, pendant trente ans. Et qu’on ne croie pas que le Dépôt de la Guerre soit un réduit inaccessible, un lieu saint, comme les Archives des Affaires Étrangères, par exemple. On y entre le plus facilement du monde, on y est traité avec la bienveillance la plus intelligente et la plus libérale.
L’Histoire de Louvois a été composée et publiée en deux parties, séparées par la paix de Nimègue. La paix de Nimègue est, dans la vie de Louvois, ce qu’elle est dans le règne même de Louis XIV, un repos, une halte après de glorieuses fatigues ; elle clôt une série de grands événements. Elle est, non pas seulement un entr’acte, mais le dénouement d’un drame qui est complet en lui-même, encore qu’il indique et appelle une suite.
Les deux tomes présentés ici constituent donc la première partie de l’histoire de cet illustre personnage.
 
 

Le costume historique 

d’Auguste Racinet, est un ouvrage qui présente l’évolution des styles vestimentaires de l’Antiquité à 1888
Publié à l’origine en France entre 1876 et 1888, Le Costume historique d’Auguste Racinet représentait l’étude la plus complète et la plus pertinente jamais entreprise sur l’histoire de l’habillement. Cet ouvrage, qui couvre en six tomes l’histoire mondiale du costume, de la mode et du style depuis l’Antiquité jusqu’à la fin du XIXe siècle, demeure tout à fait unique en son genre, par son ampleur comme par sa précision.

Cette réédition réalisée à partir de scans originaux récupérés sur les site Archive.org, restitue les illustrations délicieusement précises et colorées de Racinet, ainsi que ses savoureuses descriptions et ses commentaires souvent spirituels.
Couvrant tout depuis la tenue antique des Étrusques jusqu’à la mode des Françaises, l’ensemble suit le découpage originel de Racinet, par culture et par thème. Impressionnant par son ampleur et passionnant par ses recherches et son souci du détail, Le Costume historique représente une référence inestimable pour les étudiants, designers, artistes, illustrateurs et historiens, ainsi qu une source d’inspiration très riche pour quiconque s’intéresse aux habits et au style.
Les 6 volumes proposés ici totalisent 2885 pages avec les 500 planches en couleur de l’édition originales restaurées. Le texte a été entièrement ressaisi en respectant la graphie originale.
Ces PDF sont en haute définition (illustrations en 300 dpi) pour une impression de bonne qualité.
 
TOME 1
 
Lien de téléchargement pour le tome 1 :
TOME 2
 
Lien de téléchargement pour le tome 2 :
TOME 3
Lien de téléchargement pour le tome 3 :
TOME 4
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TOME 5
Lien de téléchargement pour le tome 5 :
TOME 6
Lien de téléchargement pour le tome 6 :

 


 

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